Réseau Français pour la Santé Animale
Télécharger le plan d'action (PDF) (1460 téléchargements )05 mars 2009
Le Réseau Français pour la Santé Animale (RFSA) a été créé dans le but de favoriser les partenariats de recherche entre des institutions du public et du privé, suite à la suggestion de créer des groupes miroir, dans la continuité de la plateforme technologique Européenne pour la Santé Animale dans le monde (ETPGAH).
Le RFSA doit répondre à plusieurs besoins :
- une valorisation des travaux de la plateforme européenne (coordination des travaux, déclinaison du plan d’action), le plan d’action en cours de finalisation devant servir de base à ces travaux ;
- une réponse concertée de la recherche publique devant la demande de partenaires industriels et de professionnels de la Santé Animale ;
- un transfert de technologies pour disposer d’outils prophylactiques, thérapeutiques, et diagnostiques ;
- une réponse concertée pour une meilleure réponse aux besoins des professionnels.
La motivation des acteurs :
L’industrie et les institutions de recherche publique (INRA – AFSSA – CIRAD-ENV) ont témoigné de leur volonté de s’investir pour :
- créer un dialogue public/privé
- dégager des solutions appliquées (maladies infectieuses sans exclure d’autres troubles de santé, maladies émergentes ou enzootiques, manques thérapeutiques).
Suite à la concertation des acteurs de la recherche et de leurs utilisateurs, un plan d’action a été mis en place afin non seulement de décrire des besoins de recherche en France, mais aussi d’identifier des solutions pratiques liées essentiellement au manque de disponibilités de produits médicamenteux dans le but d’améliorer la gestion de la santé animale, la prévention et la gestion des crises sanitaires.
Sommaire
Introduction
A. Gouvernance
B. Missions générales
C. Groupes de travail et objectifs
– composition par organismes
– mission et objectifs du groupe
D. Calendrier
Introduction
Sur la recommandation de la Direction Générale de la Recherche de l’Union Européenne et avec la coopération de l’industrie (direction de la plateforme) et des acteurs de la recherche publique en Europe, une plateforme technologique Européenne pour la Santé Animale « ETPGAH » a été créée, avec l’objectif de mieux mobiliser les moyens de financement de la recherche visant à un contrôle plus efficace de la santé des animaux, à l’origine de menaces pour la santé animale et la santé publique. De cette meilleure attribution de fonds doit résulter une amélioration de la situation sanitaire des populations animales, contribuant ainsi aux objectifs millénaires du développement. Les parties prenantes dans la plateforme Européenne sont les CVOs, les représentants de la recherche publique, les représentants de la recherche privée, les ONG, les éleveurs, les vétérinaires, les Ecoles Nationales Vétérinaires, les laboratoires départementaux, etc…
Les résultats de la plateforme sont utilisés dans la hiérarchisation de financements de projets du 7ème programme cadre de la recherche de l’Union Européenne. Un des piliers est une meilleure communication entre les laboratoires publics et les laboratoires privés sous forme de partenariats de recherche.
Les travaux de la plateforme ETPGAH ont donné lieu à la publication de 3 documents :
- la Vision, qui a permis de cartographier les besoins de recherche ;
- l’Agenda Stratégique, qui a permis d’identifier la recherche nécessaire sous forme de
recommandations ; - le Plan d’Action, qui a traduit les recommandations de l’agenda stratégique en actions plus concrètes.
Puisque 90% de la recherche publique en coût global est financé au niveau national, la plateforme a+ recommandé la mise en place de « Groupes Miroirs », qui ont ainsi été créés dans plusieurs Etats membres. En France, la Direction Générale de l’Alimentation a pris l’initiative de réunir les parties intéressées en avril 2007. La première conférence du « Réseau Français pour la Santé Animale, RFSA», organisée conjointement par l’AFSSA et le SIMV, a eu lieu le 29 octobre 2007 et avait pour but de cartographier les compétences et les besoins de tous les acteurs de la Santé Animale en France. Depuis la conférence, le RFSA a été utilisé et adopté par les parties prenantes pour, entre autres, trouver des solutions adéquates pour la nouvelle epizootie qui a fait son entrée en France : La Fièvre Catarrhale Ovine. Des discussions au sein du RFSA ont permis d’émettre des recommandations concrètes sur la recherche nécessaire afin de gérer au mieux cette nouvelle epizootie au court terme. Le succès du RFSA est étroitement lié la concertation et la coopération entre les parties prenantes.
A. Gouvernance
Une charte de la gouvernance a fait l’objet d’une discussion. Le résultat de cette concertation est la charte du Réseau Français de Santé Animale (voir Annexe n° 1).
Le secrétariat :
La Direction Générale de l’Alimentation a confié à l’AFSSA, à l’INRA et au SIMV la mise en place du Groupe Miroir. Le Secrétariat est composé des représentants de ces trois organismes sur le principe du consensus. Ce Secrétariat a pour mission de veiller à la mise en œuvre des décisions du Comité de Pilotage, au respect des principes de fonctionnement du RFSA, de favoriser les échanges entre les différentes composantes du RFSA : groupe Recherche du SIMV, acteurs de la recherche publique (AFSSA, CIRAD, INRA, ENV, DGRI, DGER, autres), Instituts techniques, gestionnaires du risque (DGAl,), acteurs de terrain (SNGTV, FNGDS, ADILVA, autres).
Le comité de pilotage :
B. Missions
Trois fonctions sont reprises par les groupes de travail dans le cadre des travaux du RFSA :
La concertation, la coordination et la coopération.
La concertation
La concertation est un pilier important pour le fonctionnement du réseau qui permet de recueillir les avis de toutes les parties prenantes. Il permet d’associer les professionnels aux décisions publiques en matière de recherche et de mise à disposition d’outils techniques :
Le Groupe de Travail 1: « Réponse aux besoins urgents exprimés par le terrain » s’est réuni plusieurs fois depuis sa création pour trouver des solutions concrètes sur la disponibilité de certains médicaments, vaccins et réactifs, en France. Le GT1 est conjointement animé par la SNGTV et la FNGDS. Il a explicité les besoins et le manque de produits (préalablement disponibles) sur le terrain aujourd’hui.
Le Groupe de travail 2: «Nécessités de recherche à court, moyen et long terme, en matière de maladies émergentes » s’est réuni à plusieurs reprises depuis la création du RFSA et a permis aux différentes parties prenantes de se mettre autour de la table afin de cartographier les besoins en recherche de court terme pour la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO). Un programme de recherche d’urgence a été proposé afin de mieux gérer cette nouvelle maladie qui sévit dans les élevages en France et dans le reste de l’Europe. Toutes les parties prenantes ont été consultées pour l’élaboration de ce programme.
Le Groupe de travail 3 : « Consultation engagée en fonction des projets en vue du 7ème PCRD ». Le GT3 s’est réuni autour de la définition des thématiques à proposer pour les projets financés par l’UE. Animé par l’INRA,ce groupe devrait pouvoir proposer plus de projets de recherche dans le cadre du 7ème PCRD. Les travaux de concertation à ce niveau pourront facilement résulter dans plus de projets concrets en Santé Animale qui
pourront être financés par l’UE.
La coordination
Une coordination préalable au niveau de tous les groupes de travail permet une optimisation de mise en œuvre de moyens. La coordination permet entre autres d’éviter des doublons d’investissements et de trouver des coopérations fructueuses.
On entend par « coordination » une information réciproque sur les avancées des projets et programmes concertés afin d’identifier rapidement des débouchés finalisés des recherches.
GT 1 et 2: un suivi des actions est souhaité afin que les engagements soient mis en place dans des délais relativement courts.
GT3 : Il semble que l’industrie et notamment les PME faisant de la recherche sont peu enclines à se lancer dans la sollicitation pour les financements dans le cadre du PCRD. Une meilleure coordination orchestrée par le RFSA doit résulter dans une participation plus significative de l’industrie et notamment les PME.
La coopération
La coopération entre les parties prenantes permet de mieux répondre aux attentes des utilisateurs de la recherche. Une coopération sur une base large (les parties prenantes) permet également de mieux rassembler les moyens pour la réalisation de projets.
GT1 : Les fabricants, l’ANMV et la DGAl peuvent trouver des solutions concrètes et adaptées à la situation en France. L’identification des besoins avec les éleveurs et les vétérinaires, la prise en compte des mesures de ,santé publique rappelées par l’ANMV et l’administration, et la présentation des caractéristiques de l’offre par les industriels permettent de réfléchir à des solutions concertées et à leur financement. Exemples : stocks de sécurité pour la tuberculine, adaptation de certaines AMM par les fabricants et l’ANMV.
GT2 : Le programme de recherche en matière de FCO a pu être décidé sur la base d’un plan d’action qui était le résultat concret de la concertation et de la coordination du RFSA. Cette coopération répond notamment à l’exigence de cohérence des demandes présentées pour des financements publics.
GT3 : De la coopération entre les parties prenantes doit résulter une prise en compte plus efficace des propositions des chercheurs pour les projets européens et donc un meilleur succès aux réponses aux Appels d’Offre européens. Une possibilité de mettre en place des propositions de projets selon les différents appels est tout à fait envisageable.
Mutualisation des infrastructures:
- L’inventaire des installations expérimentales et leur mutualisation ou la définition de modalités d’accès englobant les infrastructures des partenaires privés et publics.
- Mutualisation des plateaux techniques des laboratoires, plateformes ou définition de programmes de collaboration classiques par partage des taches.
En résumé les trois « C » sont présentés dans le schéma suivant :
C. Groupes de travail et objectifs
Objectif 1 : « Réponse aux besoins urgents exprimés par le terrain »
Création du groupe de travail GT1 (Autorités compétentes (DGAl, ANMV), utilisateurs et professionnels, industriels)
Composition : AFSSA, ANMV, ENV Lyon, FNGDS, SIMV, SNGTV
La présidence de ce groupe est conjointement formée par la FNGDS et la SNGTV.
Composition nominative en annexe 2
Mission, objectif et mode de fonctionnement
L’objectif du GT1 est de faire des propositions sur la façon dont des réponses concrètes peuvent être apportées, à court terme, pour couvrir ou sécuriser des besoins dans le domaine des médicaments, vaccins et/ou tests de diagnostic. Ceci concerne des outils existants mais dont l’accès n’est actuellement pas assuré ou sécurisé dans le temps, pour des raisons de marché trop restreint et/ou d’indisponi bilité en France.
Il s’agit :
- de choisir les outils à retenir, en argumentant ce choix ;
- d’avancer des propositions de méthode et de calendrier pour pérenniser ou permettre l’accès aux outils retenus.
La réunion de toutes les parties prenantes : professionnels et vétérinaires, industriels, gestionnaire du médicament permet d’analyser le problème identifié, d’analyser les points de blocage, de tenter de trouver des solutions, de les mettre en place et d’en assurer le suivi.
Le manque de produits pour des pathologies importantes, notamment en termes de conséquences, même si le nombre d’animaux atteint n’est pas très élevé a été identifié. Des solutions ont été apportées ou sont en cours d’études. Les travaux du groupe portent sur (voir annexe 3) :
Vaccins charbon
Vaccins botulisme
Vaccins paratuberculose
Vaccins Fièvre Q
Tuberculine et Brucelline
Cryptosporidiose
Anesthésie locale pour les ruminants
Sédation des ruminants
Histomonose
Maladies des abeilles
Des travaux sont envisagés sur les vaccins en aquaculture, la disponibilité de vaccins Aujeszky, les autovaccins ruminants et le problème de la caducité des AMM.
Objectif 2 : «Nécessités de recherche à court et moyen terme, en matière de maladies émergentes ».
Un premier exemple de déclinaison : la FCO. Un groupe de travail GT2 a été créé pour répondre à cet objectif.
Composition : AFSSA, AFSSA-ANMV, CGAAER, CIRAD, DGAl, FNGDS, France Upra Sélection, INRA, Institut de l’Elevage, LNCR, SIMV, SNGTV, UNCEIA
La présidence de ce groupe est conjointement formée par l’ANMV et le CIRAD.
Composition nominative en annexe 2.
Mission, objectif et mode de fonctionnement
Le travail du groupe 2 est de décrire les nécessités de recherche à court, moyen et long terme, en matière de maladies émergentes. Les premiers travaux ont commencé pour la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) mais le groupe 2 ne sera pas restreint à cette maladie.
Ainsi, des priorités de recherche à court, moyen et long terme ont été discutées et identifiées et ont fait l’objet de propositions au Ministère de l’Agriculture qui s’en est inspiré pour élaborer un plan de recherches financées à court et moyen terme. L’ annexe 3 indique l’ensemble des travaux et études qui font l’objet de cette convention de recherche.
Objectif 3 : « Consultation engagée en fonction des projets en vue du 7ème PCRD (7ème Programme cadre de la recherche de l’Union Européenne pour la période 2007-2013) »
Création d’un groupe de travail GT3.
Composition : AFSSA, CIRAD, DGAl, ENVT, FNGDS, INRA, SIMV
La présidence de ce groupe est assurée par l’INRA
Composition nominative en annexe 2.
Mission, objectif et mode de fonctionnement
Influencer les décisions européennes pour qu’elles répondent aux attentes du RFSA ;
Influer sur les priorités du 7ième programme cadre et les appels d‘offre ;
Lien avec Commission européenne, ETPGAH, ERA NET, DISCONTOOLS, autres groupes miroirs nationaux.
Tableau de bord en annexe 3 (à détailler).
Objectif 4 : « Identification de projets de coopération scientifique public/privé »
Composition : AFSSA, CIRAD, ENV, INRA, Ministères, SIMV (à valider)
Mission, objectif et mode de fonctionnement
Au travers d’une conférence organisée le 29 octobre 2007, l’ensemble des partenaires du RFSA ont proposé des thématiques qui leur semblaient importantes et prioritaires pour répondre aux besoins essentiels en santé animale, mais aussi pour doter les productions nationales de moyens et d’outils permettant d’anticiper les problèmes sanitaires et de réagir rapidement dans le cas d’émergences. Le groupe « Recherche » du SIMV a joué un rôle essentiel, en dégageant les priorités des industriels et en élaborant des critères de hiérarchisation. Ces propositions ont servi d’ossature à l’identification de projets de coopération scientifique public/privé, ossature sur laquelle sont venues se greffer les propositions des autres partenaires afin de dégager les grands axes de coopération scientifique public/privé.
L’objectif est d’initier des partenariats entre recherches privée et publique. Pour cela la recherche privée a dressé une liste assez exhaustive des sujets d’intérêt. La démarche sera ensuite de voir quelles thématiques précises au sein de cette liste assez exhaustivepourraient permettre d’initier concrètement un cadre et une dynamique de partenariat entre recherche privée et recherche publique.
Les Projets de coopération proposés
Les demandes du RFSA sur la formalisation des attentes des partenaires en termes de troubles de santé ont conduit à des réflexions internes assez approfondies et élaborées dont les premiers résultats sont donnés cidessous. Un consensus se dessine clairement vis-à-vis de certains troubles de santé d’intérêt en santé publique, en santé animale et en potentialités de développement industriel, tant pour des maladi es émergentes que des maladies enzootiques. Ces priorités sont assez proches de la grille de la Plateforme GAH avec néanmoins des spécificités que le RFSA devra affiner et porter au niveau européen.
Les maladies identifiées pour les projets de coopération sont :
Maladies infectieuses et parasitaires transmises par des vecteurs, diagnostics, vaccins multivalents, …
- FCO
- Leishmaniose
- Babésioses
- Ehrlichiose
- Fièvre de la vallée du Rift
- West Nile
Sécurité alimentaire et santé publique (zoonoses) :
- Salmonellose
- Listériose
- Campylobacter
- STEC
- Botulisme
- Cryptosporidiose
- Chlamydophilose
- Résistance aux antibiotiques
- Fièvre Q
Maladies avec importance économique
- Influenza aviaire
- Maladies enzootiques, notamment les pathologies respiratoires (Bovins, Porcins, Oiseaux), les pathologies digestives (dont les porcins)
- Paratuberculose
- Coccidioses (arrêt prévu de l’utilisation des coccidiostats dans quelques années)
- Mammites (arrêt prévisible de l’utilisation de certains antibiotiques dans quelques années) notamment à cocci Gram +
- Maladies parasitaires
Les maladies des espèces mineures
- Maladies des poissons
- Maladies des caprins/ ovin
- Maladies des abeilles (nosémose, varroase, la loque ?) ; secteur très pauvre car manque presque total de connaissances et de produits médicamenteux.
La faune sauvage et les émergences
- Contrôle des émergences, des zoonoses et vaccination orale
Détection des émergences et veille
- Anticipation des émergences par l’inventaire des virus présents chez les hôtes par les techniques haut débit, par application de ces méthodes, les industriels ont commencé à déposer des brevets pour des séquences dont l’importance n’est pas confirmée.
- Par les techniques in vitro et/ou post-génomiques, il est possible de caractériser les effets d’un agent infectieux sur les cellules animales et humaines ; des recherches pourraient être engagées afin de définir la valeur prédictive de ces informations dans l’évaluation du potentiel zoonotique de cet agent viral. Ces informations conditionnent par exemple les politiques d’investissement des industriels dans le choix des cibles virales vaccinales.
- Association recherche et veille sanitaire et renforcement des capacités de modélisation épidémiologiques
Les propositions de thèmes sont les suivantes:
1. La création d’un groupe de travail sur la biosécurité des installations de production et de recherche, afin de définir une formation de niveau international pour les agents pathogènes en santé animale. Le but de ce projet est de constituer une visibilité indiscutable, par le rassemblement des expertises publiques et privées, du savoir-faire français dans ce domaine. Le RFSA permet la fédération de ce savoir-faire sous un axe collaboratif de partage. Les résultats peuvent être : Les journées de formation sur la biosécurité en recherche ou en production ; un groupe de travail qui fait des recommandations d’amélioration de la structure réglementaire afin de garder un système sûr qui ne freine pas l’innovation.
2. Santé animale
Développement d’une thématique concernant la santé animale au sens large qui inclut à la fois les animaux d’élevage et les animaux de compagnie. L’objectif pour les animaux d’élevage est d’assurer un bien-être optimal tout en étant compatible avec les objectifs de la qualité des productions animales et une compétitivité des filières par rapport à la concurrence européenne (et/ou internationale selon les espèces considérées (par exemple moutons).
- méthodes de contrôle intégrées des maladies infectieuses (vaccins, résistance génétique, médicament, gestion des populations)
- thérapeutiques pour le contrôle du stress et/ou du comportement
Les animaux de compagnie sont de plus en plus considérés comme des «membres de la famille » dans la société moderne. Le prolongement de leur vie, le traitement des symptômes liés à la vieillesse en sont des signes. La demande de traitement de douleurs arthrosiques, le cancer, les stress et le comportement deviennent une réelle demande de la société.
3. Mise en place de centres d’expertises pour les maladies vectorielles (ex. FCO). Ceci doit inclure :
- élevages d’insectes volants et élevages de tiques
- systèmes d’élevage d’insectes / tiques infectés
- modèles de transmission naturelle de maladies par insectes ou tiques infectés
Ces outils permettront d’approfondir les connaissances sur les maladies vectorielles en France, étant donné que ces maladies y sont déjà présentes géographiquement et vont s’étendre. Grâce à leur mise en réseau active entre les chercheurs du public et du privé, les outils développés à travers des projets collaboratifs de long terme permettront de positionner la France sur une expertise encore trop rare mais nécessaire (et critique pour la France) pour les enjeux des années à venir :
- vaccins contre les maladies transmises par les insectes et arthropodes
- vaccins anti-vecteurs (associés ou non aux vaccins « maladies »)
- évaluation de systèmes de lutte biologique anti -vecteurs
- évaluation / développement de substances nouvelles, insecticides et anti-tiques
4. Nouveaux marqueurs biologiques
Objectif N° 1 : Augmenter le nombre d’outils de diagnostic à la disposition des éleveurs et des autorités sanitaires tout en réduisant de manière significative le coût de ces diagnostics.
Objectif N° 2: Constituer des bases de données enrichies en information pour une exploitation par des épidémiologistes.
- diagnostic des agents infectieux
- développement de nouvelles technologies pour les diagnostics rapides (mise en réseau avec certains
pôles de compétitivité ?) - soutien pour la mise en place d’outils de diagnostics à large spectre (par exemple multiplex PCR)
- suivi des traitements thérapeutiques (chez l’animal de compagnie ou de production) + évaluation pronostique (long terme)
- suivi/détection des traitements thérapeutiques (chez les animaux de production : hygiène des denrées alimentaires)
5. Un projet qui permet l’étude des cancers spontanés chez les animaux de compagnie en les utilisant comme modèles pour les cancers humains (à l’instar de ce qui se fait déjà depuis quelques années aux USA). La liaison avec les cancers humains permet le développement de programmes partagés avec le LEEM Recherche. Ceci serait l’occasion d’augmenter le potentiel et de donner une forte visibilité à la cancérologie comparée en France.